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Les Terres d'Arran - Chronologie

Peut-on échapper à sa profonde noiceur ? Gaw’yn a quitté la forteresse de Slurce où il a reçu l’enseignement destiné à faire de lui un vrai Elfe noir : un tueur implacable et sans pitié. Sa première mission, dans la cité de Scarande, est d’assassiner l’ensemble de la famille héritière du trône. Il s’infiltre donc comme précepteur afin de mieux observer sa cible, et il trouve un moyen ingénieux de mener sa mission à bien. Pourtant, malgré sa détermination, les choses ne vont pas se passer comme il l’avait prévu.La présence de la jolie Dyfelyne le trouble plus qu’il ne l’aurait imaginé, et il est confronté aux contradictions de sa nature. Est-il si noir que ça ?

 

DÉROULEMENT CHRONOLOGIQUE DE L ALBUM :

En l’An 710 du Calendrier Athéen

– Peu après avoir quitté Slurce, Gaw’yn atterrit à Scarande. Sans un sou, il se rend à l’adresse que lui a donné son mester Varh’yn. Il s’agit d’un théâtre affichant des spectacles mi artistiques mi racoleurs,dans lequel travaillent des artistes de tout type et de tout sexe. Certaines ont tout de la courtisane, d’autres y chantent ou y jouent de la comédie. C’est là que Gaw’yn rencontre son contact sur place, Scup’yn l’elfe noir se faisant paser pour un chanteur sous le nom de Scupulaude le hurleur. Il lui apprend que parmi les humains les elfes noirs dont les ar’thnen, l’élite des assassins de Slurce dont fait désormais parti Gaw’yn (cf. Eltes T.5), se font passer pour des artistes et que seuls eux et les autres elfes sont au courant de leur vraie nature. Il voit aussi que Gaw’yn est plus qu’intrigué par les formes affriolantes de deux jongleuses. Il lui reproche d’avoir perdu sa concentration, et hésitant sur l’attitude à adopter face à lui, décide de le mettre à l’épreuve dans une auberge populaire de la cité.

– Dans l’auberge, Scup’yn demande à Gaw’yn quels sont ses talents. Il s’attend à ce que Gaw’yn lui dise en quel activité il est doué pour pouvoir s’introduire dans une communauté humaine; à la place Gaw’yn n’ayant pas étudié sa dernière année qui devait justement porter sur l’intégration, lui dit qu’il est doué avec les poisons, et maitre dans les 17 techniques de mort à mains nues, et dans le maniement du sabre et des dagues. Scup’yn le fait taire et lui demande s’il sait peindre, dessiner, chanter, ou s’il est poète ou philosophe. Gaw’yn lui dit que non et qu’il ne connait que ce que slurce lui a enseigné.

– Scup’yn décide de tester les capacités d’assassin de Gaw’yn et lui donne 4mn pour tuer l’aubergiste. Gaw’yn réfléchit et élabore dans sa tête un premier plan, déclencher une bagarre générale et en profiter pour tirer un stylet dans la carotide de sa cible. Mais il opte pour une stratégie plus élégante, comme lui a enseigné Varh’yn.Il dépose discrètement sur l’intérieur de sa chope vide de l’hyokane, un poison de contact indétectable et indécelable mortel en quelques secondes et la donne à la serveuse, qui à son tour l’apporte à l’aubergiste pour qu’il la lave. L’aubergiste s’écroule, et Gaw’yn a donc réussi son test. Il impressionne Slup’yn d’autant lorsque, questionné sur l’éclat de son joyau d’âme, Gaw’yn lui révèle qu’il détient l’âme de mester Thur’yn, et qu’il était devenu un Murt’n Thun, soit un monstre hors de contrôle (cf. Elfes T.5)

– Scup’yn tente à Gaw’yn d’apprendre à jouer de la musique, en pure perte. Il constate qu’il est également mauvais en dessin, peinture, poésie et sculpture. Gaw’yn estime qu’il n’en a pas besoin mais Scup’yn lui confie que pour mener son contrat à bien, il doit s’introduire dans une des plus hautes familles de Scarande. Gaw’yn rétorque qu’il est doué en littérature, qu’il connait les grands auteurs elfes et humains, en mathématiques, en astronomie et en sciences. Scup’yn n’est pas convaincu, il lui confie que Varh’yn lui était connu en tant que Varhlom le fabuleux poète faisant vibrer les cœurs de Gandoria jusqu’au Nodrënn, faisant de lui un personnage insoupçonnable. Mais Scup’yn décide de tenter tout de même le coup avec Gaw’yn, et il lui révèle sa cible, la puissante famille Su Glemantes. Gaw’yn sait que cette famille sont des proches cousins du doge Su Barbario, ses héritiers directs s’il disparait et il en déduit donc à raison que, puisque le doge est malade, c’est la famille Su Mordral, la seconde en ligne de succession si le doge mourait, qui a établi un contrat contre eux. Et Scupyn valide.

– Scup’yn et Gaw’yn profitent de l’hommage hebdomadaire du culte de la Mère auxquels tous les notables de Scarande doivent participer pour rencontrer la famille Su Glemantes au complet, le père Gorzone, la mère le fils Blombart et la jolie fille Dyfeline Su Glemantes. Ils sont accompagnés du précepteur du garçon, et d’une garde de neuf spadassins. Un mendiant travaillant pour Scup’yn fait mine d’avoir un malaise en pleine cérémonie afin de détourner l’attention de tous, permettant à Gaw’yn de tuer le précepteur en utilisant l’arbalète d’un des spadassins. Il révèle ensuite son plan à Scup’yn, se faire embaucher comme précepteur par la famille Su Glemantes, après avoir écarté discrètement tous les autres candidats potentiels via quelques maladies, fièvres et éternuements.
– Scup’yn ayant remarqué les regards envieux de Gaw’yn sur Dyfeline, décide de l’envoyer se détendre avec des filles. Gaw’yn goute ainsi devant le regard amusé de Scup’yn pour la première fois de sa vie aux plaisirs de la chair avec deux prostituées aguerries dans ses jeux.

– Le lendemain, Gaw’yn se présente au palais de la famille Su Glemantes pour postuler au poste de précepteur. Il fournit à la mère Su Glemantes de fausses références et lui dit qu’il a étudié au collégium de Gandoria et à l’institut d’Orient et qu’il a collaboré à des ouvrages pour l’université de Majimorr. La femme est impressionnée, et accepte d’embaucher Gaw’yn. Son mari avait arrêté son choix sur un neveu du duc de Flevius, mais ce dernier a été reçu avant Gaw’yn le matin même, atteint de flatulences – provoquées par Gaw’yn lui ayant administré trois gouttes le condamnant à passer son temps aux toilettes durant trois semaines – ce qui a indisposé la dame. Celle-ci dit à son mari que Gaw’yn a toutes les références nécessaires pour s’occuper de leurs deux enfants. Son mari lui dit qu’il aura fort à faire entre Dyfeline une péronnelle sans cervelle plus préoccupée de chiffons et de dentelles que de savoir, et Blombart tout juste bon à s’empiffrer. Sa femme lui dit qu’il exagère. Gaw’yn demande au seigneur Gorzone s’il peut les rencontrer.

– Le soir même, Gaw’yn est logé au palais, dans une chambre simple et propre de l’aile des domestiques. C’est la première fois de sa vie qu’il a une chambre seule pour lui et il lui fut même fourni des vêtements élégants. Il n’oublie cependant pas sa mission, assassiner tous les membres de la famille Su Glemantes afin que le trône revienne à la famille Su Mordral.

– Gaw’yn a bien du mal à enseigner au jeune Blombart. Il lui demande ce qui oppose l’empire assanide à celui de Dumm, cherchant à se faire répondre que les assanides vénèrent sanguinairement le dieu Kam alors qu’à Dumm sont cultivés les arts magiques. Blombart n’en sait rien. Dyfeline trouve par contre la leçon d’histoire passionnante lorsque c’est Gaw’yn qui l’enseigne. Sous son charme, Gaw’yn bafouille et l’appelle « Maîtresse Dyfeline » et lui promet qu’il lui enseignera des choses également tout comme à son frère. Mais jour et nuit le sourire et la voix de Dyfeline hante Gaw’yn. Ses ébats avec les danseuses ne l’ont pas calmé.

– La nuit, Gaw’yn repère chaque recoin du palais Su Glemantes, où se postent les gardes et à quelle heure ils faisaient leurs rondes, que les appartements privés de la famille se situent au dernier étage. En filant sur les toits, il épie très facilement ceux-ci. Il voit le père et la mère faire chambre à part, et Blombart dormant tout le temps d’un sommeil de plomb. Il passe naturellement plus de temps que nécessaire à regarder Dyfeline dans sa chambre, sentant qu’il aura bien du chagrin quand il la tuera.

– Gaw’yn aurait pu égorger sauvagement très facilement toute la famille, mais il ne pouvait pas attirer l’attention sur la famille Su Mordral ou sur lui qui venait juste d’être embauché car les elfes noirs ne devaient pas être compromis.Il envisagea un incendie. Il suffisait d’endormir via un sédatif léger toute la famille et de mettre le feu. C’est le plan qu’il décida de suivre bientôt.

– Arriva de nouveau le jour de la mère – une semaine avait donc passée depuis l’arrivée de Gaw’yn à Scarande – et toute la famille était réunie dans le carrosse, donnant l’idée à Gaw’yn de l’incendier en bloquant les portes. Mais c’était difficile étant donné leur considérable escorte. Autre problème, il devait être le seul rescapé, ce qui devait l’obliger à utiliser les arts de la nécromancie pour échapper indemne aux flammes. Cela nécessiterait qu’il utilise son joyau d’âme, ce qui le rapprocherait à chaque fois de sa terrible destinée de transformation en monstres semblables à ceux qu’il a vu à Slurce (cf. Elfes T.5). Il échafaude alors un plan plus astucieux : saboter le pont que le carrosse doit emprunter pour se rendre au temple pour que la famille Su Glemantes tombe dans le vide et dans l’eau, et qu’ils meurent tous sans coup férir. Dyfeline demande alors à Gaw’yn si le culte de la Mère était honorée partout. Gaw’yn lui répond qu’elle est en effet honorée dans maints endroits, parfois sous des noms différents, et que la fertilité était toujours célébrée sous une forme ou une autre. Gorzone lui dit de ne pas confondre la Mère avec d’autres cultes hérétiques et de ne point enseigner cela à ses enfants. Gaw’yn s’excuse, faussement penaud.

– Bénéficiant d’une demi-journée de congé l’après-midi de jour de la Mère, Gaw’yn en profite pour partir en quête de fleur de Thnen. Sans élixir de cette fleur, son âme risque de se corrompre très rapidement et sa fiole est quasiment vide.N’en trouvant pas dans les boutiques d’apothicaire de la ville, Gaw’yn retourne voir Scup’yn.Mais ce dernier est partie. Les danseuses avec qui il avait passé un bon moment lui apprend qu’il est parti pour quelque récital dans d’autres lieux. Il en profite alors pour voyager en gondole pour mine de rien étudier les arches sous le pont afin d’en observer les faiblesses.

– Le lendemain, Gaw’yn modifie le programme de Blombart afin de le faire étudier la botanique. La leçon porte sur la fleur de Thnen. Blombart dit qu’il n’aime pas les fleurs, mais sa mère lui dit qu’il a tort, que c’est une science passionnante que pratique le doge et qu’à sa mort, ses splendides jardins et serres leur reviendront. Gaw’yn apprend de la mère Su Glemantes que le doge cultive notamment des plantes rares et exotiques. Gaw’yn qui a absolument besoin de fleur de Thnen demande à la dame si Blombart pourrait visiter avec lui le jardin du doge afin de lui enseigner sans passer par de vieux livres poussiéreux. La dame accepte et pense que le vieux doge malade sera ravi de l’intérêt que Blombart porterait à son jardin. Dyfeline dit qu’elle veut les accompagner. Sa mère accepte.Seul Blombart semble réticent et Gaw’yn a hâte de pouvoir le tuer.

– Le lendemain, le vieux doge Su Barbario, se déplaçant poussé en fauteuil roulant, fait visiter ses fameux jardins à Gaw’yn, Dyfeline et Blombart. Gaw’yn constate que Su Barbario est effectivement mourant et il subtilise sans difficultés une fleur de Thnen, l’accrochant sous les yeux de tous à sa bandoulière. Dyfeline en profite pour flirter avec lui, ce qui chagrine Gaw’yn d’autant plus de devoir la tuer, et Blombart dit qu’il le dira à sa mère.
– La nuit suivante, Gaw’yn prépare le piège qui doit emporter toute la famille. Il injecte sous l’arche la plus fine et la moins solide du pont une grande quantité d’acide pour dissoudre le mortier calcaire retenant les pierres entre elles jusqu’à ce qu’il soit tellement fragilisé que le passage du carrosse su Glemantes soit suffisant pour le faire s’écrouler. Puis, il rentre au palais préparé la fleur de Thnen. Dyfeline, ne pouvant dormir tant l’envie de parler à Gaw’yn lui occupe l’esprit, se lève pour le rejoindre vêtue de sa simple nuisette. Il le surprend en train de préparer son élixir. Il lui dit que c’est un remède qu’il doit prendre. Elle lui confie que Blombart a parlé à leur mère et qu’elle est certaine que Gaw’yn cherche à séduire sa fille. Elle lui dit que son père le convoque à l’aube, elle pense pour le faire écarteler. Gaw’yn lui dit qu’il parviendra à lui faire comprendre son erreur. Dyfeline dit qu’il n’y a pas d’erreur et qu’elle est effectivement séduite. Elle embrasse Gaw’yn et il lui fait l’amour.

– Le lendemain, à l’aube, Gaw’yn se rend auprès du seigneur Gorzone, mais avant cela il se rend dans les cuisines et verse un somnifère dans les jus de fruits que vont boire la famille. A la table où il déjeune avec toute sa famille, Gorzone dit à Gaw’yn qu’il a cherché à lui parler toute la soirée mais qu’il n’était pas là. Il lui dit qu’il s’était rendu à l’opéra.Gorzone lui rappelle furieux qu’il n’avait pas le droit de sortir sans son autorisation. Il lui dit ensuite avoir appris de son fils que la conduite de Gaw’yn auprès de Dyfeline était inconvenante. Gaw’yn nie ainsi que Dyfeline, mais Blombart insiste. La mère de Dyfeline dit à Gaw’yn qu’elle est très déçue. Gorzone dit qu’il va devoir prendre des mesures extrêmes, puis, emporté par le somnifère, il commence à s’endormir. Ainsi que toute la famille. Gaw’yn réveille Gorzone en lui rappelant qu’ils devaient se rendre au temple. Ils se dépêchent alors à monter dans leur carrosse.

– Dans le carrosse, seul Gaw’yn est éveillé, toute la famille est endormie. Lorsque l’escorte du carrosse passe sur le pont, le pas synchronisé des gardes additionné au poids du carrosse fait s’effondrer le pont, et tomber dans le vide le carrosse, ses occupants et gardes et chevaux l’empruntant alors. Gaw’yn constate que toute la famille est trop faible pour remonter à la surface, et se laisse emporter avec le carrosse. Il sort du carrosse et se retourne une dernière fois avant de remonter. Il croise le regard de Dyfeline en passe de se noyer, et ne peut pas se résoudre à l’abandonner. Il plonge, la cherche et la retrouve et regagne la surface avec elle l’étendant sur une plage d’un cimetière marin où finissent les navires de Scarande ne faisant pas naufrage. Elle ne respire plus mais il parvient à lui faire cracher l’eau qu’elle a avalé et elle revient à elle. La serrant dans ses bras, Gaw’yn comprend alors qu’il n’est plus un vrai elfe noir.

– Gaw’yn dit à Dyfeline que l’écroulement du pont n’est pas un accident et lui demande qui héritera du trône suite à leurs morts. Dyfeline dit qu’il s’agit de ses cousins Su Mordral. Elle craint, étant toujours vivante, qu’elle ne devienne une cible pour eux désormais. Gaw’yn dit qu’il va donc devoir la cacher. Soudain, des brigands les agressent, exigeant de Gaw’yn qu’il partage sa compagne. Il les tue, devant Dyfeline, médusée. Gaw’yn dit à Dyfeline qu’ils vont dormir chez un ami absent.Il dissimule Dyfeline sous les frusques des brigands et se rend avec elle discrètement chez Scup’yn. Avant d’arriver, il demande à Dyfeline de l’attendre à un coin de rue et se rend seul chez lui.

– Gaw’yn croise alors Scup’yn et son mester Varh’yn, qui d’abord le félicite pour l’idée du pont lui disant que tout le monde pense que c’est un accident tragique. Ils disent à Gaw’yn que tous les corps ont été retrouvés sauf celui de la jolie Dyfeline et lui demande où elle est. Gaw’yn leur dit qu’elle a du se noyer et être emportée par le courant au fond de la baie. Varh’yn lui dit qu’elle n’a pas pu quitter le carrosse seule, étant droguée, et il redemande à Gaw’yn de leur révéler où elle est, lui rappelant que l’erreur qu’il a commise n’était pas grave. Varh’yn lui dit qu’elle doit mourir si non la réputation d’infaillibilité des elfes noirs en souffriraient et venant de son propre élève il ne peut le permettre. Gaw’yn continue à mentir mais les elfes noirs ne sont pas dupes et l’attaquent. Ils dominent nettement Gaw’yn qui comprend qu’il n’a seul aucune chance contre deux des meilleurs maîtres tueurs de Slurce.

A ce moment, Dyfeline, partie à la recherche de Gaw’yn accourt vers lui le voyant à terre attaquée par deux hommes. Scup’yn saute sur elle, ce qui libère Gaw’yn comprenant qu’elle va se faire massacrer. Il décide de jouer sa dernière carte et appelle son joyau d’âme à l’aide. L’âme du terrible Thur’yn sors alors tel un feu vengeur du joyau d’âme de Gaw’yn et Gaw’yn lui ordonne de tuer Scup’yn et Varh’yn. Ce dernier dit à Gaw’yn qu’il n’est pas assez puissant pour contrôler l’âme d’un Murth’n Thun. Et il a tort.

– L’âme de Thur’yn accepte d’obéir à Gaw’yn une fois que celui-ci lui a promis la liberté en échange de son aide, et fait alors imploser la tête de Scup’yn, qui vient juste d’agripper Dyfeline. Varh’yn est incrédule mais Thur’yn lui dit qu’il avait bien formée son élève car il avait la force nécessaire pour le contrôler.Varh’yn subtilise alors violemment le joyau d’âme de Gaw’yn, tentant de contrôler l’âme pour que ce soit lui qui la libère, mais le joyau lui brule la main puis tout le corps car lui n’a pas la puissance nécessaire pour contrôler sans dommage Thur’yn.

– Pendant que Varh’yn est quasi brûlé vif le temps de libérer Thur’yn, ce qu’il parvient in extremis à faire, Gaw’yn fuit avec Dyfeline. Thur’yn s’effondre au sol.

– Gaw’yn et Dyfeline atteigne le port au lever du soleil, et interpellent un marin se préparant à partir. Comprenant qu’il avait sans doute affaire à un enlèvement romantique, l’homme leur dit que son prix sera élevé. Gaw’yn lui donne de l’or et il accepte de les prendre à bord. Le navire part.

– Sur le pont, Dyfeline demande à Gaw’yn qui il est vraiment. Il lui dit qu’il travaillait avec eux. Elle comprend alors que c’est Gaw’yn qui a assassiné toute sa famille. Elle lui dit qu’elle ne veut plus qu’il l’approche et qu’elle ne veut plus jamais le voir.

– Gaw’yn comprend que Dyfeline le hait désormais presque autant qu’il se déteste lui-même.

– Pendant ce temps, Varh’yn retrouve Droy’yn, tout deux aussi blessés à cause de Gaw’yn l’un que l’autre (cf. Elfes T.5). Varh’yn dit à Droy’yn qu’il va être son chien de chasse. Car ils font serments tout deux de retrouver et de tuer Gaw’yn quoi qu’il leur en coûtera et quel que soit le temps que cela leur prendra. Car il a trahi et déshonoré son peuple.